Rédiger pour Google RankBrain : comment faire ?

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Rédiger pour Google RankBrain : comment faire ?

La rédaction web ne se limite pas à publier du contenu sur un site. Cela consiste aussi à promouvoir ce site de sorte à ce qu’il apparaisse sur la première page des résultats de recherche. Pour obtenir cette visibilité, il est essentiel de faire appel à diverses techniques du référencement naturel et surtout d’agir selon les exigences de l’intelligence artificielle : le Google Rankbrain. De quoi s’agit-il et comment rédiger selon ses principes ?

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Que faire pour entrer dans les bonnes grâces de Google Rank Brain ?

Que faire pour entrer dans les bonnes grâces de Google Rank Brain ?

Pour entrer dans les bonnes grâces de Rank Brain, vous devez bien sûr optimiser votre SEO. Voici les points sur lesquels il faut s’attarder …

Bien travailler le champ sémantique de ses contenus

Lorsque vous créez un contenu, ne vous focalisez plus uniquement sur un mot-clé, mais pensez désormais « univers sémantique ». Pour ce faire :

  • Regroupez les mots-clés ciblés et leurs variations,
  • Consultez les recherches associées,
  • Inspirez-vous des similitudes entre les mots

Pour optimiser le champ sémantique, vous pouvez utiliser des outils tels que SEOQuantum, 1.fr ou encore YourTextGuru.

A lire – Analyse sémantique : pourquoi ne doit-on jamais la négliger ?

Rédiger des contenus à forte valeur ajoutée

Lorsqu’on vous donne un sujet, essayez de répondre à toutes les questions qui y répondent de manière cohérente de sorte à fournir un contenu complet et utile. Notez que le style questions-réponses permet facilement d’apparaître en position zéro dans les SERPs. Veillez toutefois à ce que les informations soient de qualité, pertinentes et vraiment indissociables au sujet traité. Pensez notamment à la règle des 5W.

Rédiger pour vos lecteurs cibles

Il fut un temps où, pour séduire Google, on devait rédiger, d’abord, pour les robots crawlers et seulement après, pour les internautes. Ce temps est également révolu puisque de nos jours, il faut orienter ses contenus vers les attentes des lecteurs. En d’autres termes, vos contenus doivent directement répondre aux intentions de recherche d’où la possibilité d’atteindre la position zéro lorsque toutes les conditions sont réunies.

La bonne nouvelle c’est que pour respecter cette exigence, il vous faut seulement rester naturel. On vous l’accorde, la théorie paraît plus facile, mais lorsque vous cesserez de chercher des tournures compliquées, vous pouvez y arriver. Le but est que le message transmis passe facilement.

A lire – Contenus web : comment les enrichir ?

Faire attention à la longueur des textes

Les lecteurs apprécient les sujets complets, mais il faut quand même faire attention à rester dans le bon contexte. Ainsi, si par exemple, on vous demande un texte sur les avantages du netlinking, tâchez de répondre directement au sujet au lieu de proposer des paragraphes sur les différents types de liens existants. Cela vous permet de respecter une certaine longueur, non ennuyeuse pour les lecteurs.

A lire – Quelle est la longueur idéale pour un article de blog ?

De plus, le fait de répondre directement au sujet demandé aide à annoncer les arguments majeurs en premier. Cela est important en rédaction web, car les lecteurs 2.0, toujours pressés, tiennent surtout compte des premières informations des contenus.

Cela signifie-t-il qu’il ne faut pas faire de textes longs ? Non. Tout dépend du type de texte et du sujet. Il existe effectivement des sujets pour lesquels un contenu de fond est plus adapté alors qu’il en existe d’autres pour lesquels on doit se focaliser à l’essentiel. A ce stade, il faut faire la différence entre contenu chaud ou actualités (généralement court) et contenu froid ou texte de fond (généralement long). Pour les premiers, un texte d’environ 500 mots suffit alors que pour les seconds, on peut monter jusqu’à 1 500-2 000 mots. Assurez-vous seulement d’offrir des contenus importants, sans répétitions et cohérents.

Quelle que soit la longueur choisie, vous devez faire en sorte que vos lecteurs veulent continuer jusqu’à la fin.

A lire – Comment pousser vos lecteurs à lire vos contenus jusqu’à la fin ?

Garantir la qualité des contenus

Sans vouloir se répéter, la qualité doit être la ligne directrice de tous vos contenus. Qu’entend-on par là ?

  • Une structure aérée, qui donne envie de poursuivre la lecture ;
  • Des informations bien hiérarchisées par le biais des balises Hn;
  • De belles images cohérentes et renseignées pour illustrer vos dires ;
  • Un fil d’idées cohérent qui rend le texte lisible et compréhensible ;
  • Des mots-clés en gras pour interpeller les lecteurs ;
  • Des phrases courtes, agréables à lire ;
  • Un zéro faute d’orthographe et de grammaire ;
  • Toujours répondre aux attentes de vos publics cibles.

A lire aussi – Les fautes d’orthographe courantes en rédaction

Utiliser des titres percutants

Pour encourager les lecteurs à cliquer sur votre page et à lire votre contenu, vous devez titiller leur curiosité avec un titre percutant. Ce dernier doit éveiller l’émotion chez vos lecteurs. Il doit également être court et bien sûr, évitez autant que possible les formules trop classiques.

Vous pouvez privilégier les titres avec des chiffres ou ceux formulés sous forme de questions.

Lire aussi – Rédaction web : comment trouver des titres percutants ?

Etablir un bon maillage interne

La durée de session est un critère que le RankBrain prend avec sérieux. Par conséquent, à part rédiger de bons contenus, vous devez établir un maillage interne entre vos textes. Cela permet à vos lecteurs de naviguer facilement sur votre site, de compléter une lecture par une autre, d’approfondir davantage leur recherche … Attention, même si les liens internes sont souhaités, il faut veiller à ce qu’ils soient les plus naturels possibles.

A lire – Maillage interne : la méthode N-Gramme pour déterminer les pages à mailler en priorité

Qu’est-ce que le Google Rankbrain ?

Qu’est-ce que le Google Rankbrain ?

Google Rankbrain est un procédé de Machine Learning que Google a développé pour pouvoir affiner ses résultats. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des facteurs majeurs du ranking. Pour mieux le comprendre, découvrons déjà comment Google a changé ses critères de classement au fil des ans.

En 1997, il se fiait au Page Rank pour classer les sites dans ses résultats de recherche. Un an plus tard, il a exigé des ancres sémantiquement mieux travaillées. En 2007, le géant de Mountain View a commencé à s’intéresser aux intentions de recherche des internautes, mais toujours en se basant sur les mots-clés saisis. En 2010, il intègre de nouveaux critères de classement plus exigeants à savoir :

  • Les données méta qui prennent le dessus sur les mots-clés ;
  • Les co-occurrences : à partir de là, on n’avait plus besoin d’utiliser le mot clé exacte pour positionner ses pages,
  • Les rich snippets qui indiquent au moteur de recherche que la page est appréciée ou non.

En 2011, il commence à intégrer petit à petit le Machine Learning, notamment avec Google Panda. Un an plus tard, Hummingbird et le Knowledge Graph font leur apparition avec le fameux Google répond à vos questions. En 2016 apparaissent la Position Zéro et le Rank Brain.

Durant tout ce parcours, Google n’a eu de cesse d’améliorer son algorithme et c’est au bout de ces maintes améliorations que le Rank Brain est né. Comme ses prédécesseurs, il a pour mission d’affiner les résultats de recherche affichés aux internautes. Sa grande différence c’est qu’en tant qu’Intelligence Artificielle, il ne se base plus uniquement sur le sens des mots-clés et la sémantique. Il a la capacité de comprendre les intentions de recherche en prenant en compte l’ensemble de la requête saisie. Et ce n’est pas fini puisqu’il peut également s’auto-améliorer en fonction des nouveaux besoins enregistrés.

Lorsqu’un internaute saisit une requête, Rank Brain cherche à comprendre l’intention de recherche à travers les mots saisis. Si autrefois, il fallait absolument saisir les mots exacts pour avoir des résultats pertinents, aujourd’hui, même avec des mots-clés mal orthographiés, il est possible d’avoir des résultats pertinents.

De même, lorsque l’internaute a du mal à préciser sa requête (puisqu’il ne sait pas vraiment ce qu’il recherche), Rank Brain essaie d’afficher des résultats en relation avec les mots-clés saisis, mais qui sont plus cohérentes. Par exemple, si vous saisissez « vélo Gravel » dans Google, il s’agit d’une recherche large qui n’indique pas vraiment que les informations vous souhaitez avoir là-dessus. Dans les SERPs, Rank Brain va afficher des sites qui vendent ce vélo, mais aussi des contenus plus généralistes ou des guides d’achat. L’internaute a alors l’embarras du choix puisque sa requête peut être considérée tantôt comme une étape avant achat, tantôt comme une manière pour mieux connaître ce vélo.

Autrement dit, il essaie vraiment de déterminer les intentions de l’internaute, mais ce n’est toujours pas fini. Une fois les résultats affichés, il analyse la façon dont les internautes interagissent avec les résultats affichés. Il tient compte du taux de rebond, de la durée de session et des autres pages consultées sur le même site. Cela lui permet de savoir si les propositions faites ont satisfait la personne ou non.

Découvrez des astuces pour améliorer la durée de session des internautes

Ainsi, un internaute qui clique sur la première page des résultats et qui le quitte aussitôt interpellera Rank Brain. Pour lui, c’est un signal signifiant que la page n’a pas répondu aux attentes de la personne. Si au bout du 5e résultat, l’internaute reste plus longtemps sur la page, cela signifie (pour Rank Brain) que l’internaute a trouvé les réponses attendues et que le contenu est plus pertinent que les pages listées plus haut. C’est pour obtenir de statut de « page pertinente » que vous devez rédiger vos contenus pour Rank Brain.

Notez qu’après une telle analyse, la 5e page consultée par cet internaute X s’affichera en premier lorsqu’un internaute Y lancera la même requête.


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