Avez-vous remarqué que lorsqu’une introduction nous paraît fade, nous fermons automatiquement l’onglet pour passer à un autre ?
C’est pour vous dire que pour nous, les internautes, lorsque le début d’un contenu n’est pas intéressant, nous passons vite à autre chose sans chercher à connaître la suite. Voilà pourquoi il est important de rédiger une introduction qui interpelle, qui éveille la curiosité et qui donne envie de lire la suite. Voici quelques questions à se poser pour faire une bonne introduction.
Trouvez facilement un rédacteur professionnel sur Redigeons.com
[button text=”Contacter nous pour commander des textes” type=”btn-custom” size=”150″ url=”https://www.redigeons.com/nous-contacter/” target=”” bg_color=”” bg_hover_color=”” txt_color=”” txt_hover_color=””]
Quelles sont les caractéristiques d’une bonne introduction ?
Une introduction percutante doit répondre, indirectement, aux questions suivantes :
- De quoi parle l’article ? Quelle est l’idée générale que les lecteurs doivent retenir ?
- Quelle est la problématique à résoudre dans le contenu ?
- Quelles sont les solutions souvent évoquées, mais n’ont pas été efficaces ?
- Quel est le ressenti des internautes qui font une recherche sur ce sujet ?
- A qui vous adressez-vous ? Cela permet d’utiliser les bons mots-clés et le bon vocabulaire.
Chacune de ces phrases vous permet de tracer, de fil en aiguille, le contenu d’une bonne introduction. Le but n’est pas de s’étaler sur leurs réponses, mais de les évoquer brièvement, sans rentrer dans les détails.
Lire aussi – Rédaction web : en quoi consiste la règle des 5W ?
Comment faire une bonne introduction ?
Rédigez la conclusion avant l’introduction.
Oui, vous avez bien lu, l’introduction, bien qu’elle introduise le texte, passe en dernier. C’est la partie du contenu qu’il faut travailler en dernier, juste après la conclusion.
Cela peut vous paraître surprenant, mais pour avoir une bonne conclusion, vous devez déjà connaître les informations insérées dans le contenu et la conclusion finale. Voilà pourquoi on doit d’abord faire les recherches, établir le plan du contenu et rédiger la conclusion. Puisque cette dernière donne une synthèse courte de l’ensemble du contenu, vous y trouvez toutes les données majeures pour rédiger l’introduction. Il est aussi plus facile de trouver la problématique en partant de la solution donnée dans la conclusion.
Il ne vous reste plus qu’à essayer.
Lire aussi – SEO prédictif : comment l’utiliser pour créer du contenu ?
Comment faire une phrase d’accroche pour une introduction ?
La première phrase de l’introduction est cruciale puisque c’est elle que les lecteurs vont lire en premier. Par conséquent, elle doit être accrocheuse et donner le ton de l’article. Elle doit captiver l’attention et éveiller la curiosité. Pour obtenir cette phrase choc, on privilégie les phrases courtes et simples. Il faut que les internautes puissent la mémoriser facilement donc on évite les tournures complexes et les phrases à rallonge.
Pour capter l’attention des internautes, plusieurs astuces existent. Pour cette première phrase, vous pouvez :
- Présenter des statistiques : attention, les chiffres annoncées doivent être issus d’études qui ont été réellement menées donc n’inventez pas.
- Annoncer un fait intéressant : il peut s’agir d’une actualité, du résultat d’une étude … Choisissez un fait encore méconnu, mais qui mérite que l’on se penche dessus.
- Débuter par une citation à condition qu’elle soit en relation avec ce qui va suivre.
- Raconter une anecdotequi a une relation avec le contenu. Si l’humour fait partie de votre style de rédaction, vous pouvez donner ce ton dès l’introduction.
- Confronter l’audience en abordant des sujets controversés qui crée le débat. Le but est de donner envie aux lecteurs d’échanger, d’évoquer leur point de vue …
La manière dont vous allez rédiger cette première phrase dépend de votre style de rédaction habituel, celui qui souligne votre identité et de vos personas. Si vous avez l’habitude de traiter des sujets techniques, commencer par des statistiques ou un fait serait plus adapté. Si vous avez l’habitude d’utiliser l’humour, l’anecdote ou une petite citation seraient plus appropriées. Quoi qu’il en soit, cette phrase doit avoir une relation avec le thème traité et la suite du contenu et doit vraiment donner l’envie de lire la suite.
Quel mot pour commencer l’introduction ?
L’introduction d’un article doit créer de l’alchimie dès le départ, que ce soit dans le contenu ou dans la formulation. Le fond, on l’a déjà présenté ci-dessus. Quant à la forme, vous pouvez commencer la phrase par :
- « Imaginez … »
- « Savez-vous que … » ou « vous rappelez-vous … »
- Une question
- Une métaphore
- Un exemple
Vous pouvez évoquer le ressenti de l’internaute sous forme d’exemple dans la phrase d’accroche.
Quelle méthode d’introduction adopter ?
Il existe différentes méthodes pour rédiger une introduction. En voici quelques-unes…
La pyramide inversée
Avec cette technique, vous commencez votre introduction avec un fait assez vaste, mais formulé dans une phrase d’accroche. Vous poursuivez ensuite en donnant des informations plus précises.
La pyramide inversée donne toutes les informations générales du contenu dès l’introduction et dans le premier paragraphe du texte. Le risque c’est qu’après le premier paragraphe, le lecteur décide de partir puisqu’il a déjà trouvé ce qu’il cherche. Par contre, si vous vous y prenez bien dans la formulation des phrases, il est possible de le pousser à lire le contenu jusqu’à la fin.
Même si le début du texte donne les informations essentielles, à partir du deuxième paragraphe, vous apportez de plus en plus de précisions. Les lecteurs doivent en être conscients dès le départ donc soignez vos sous-titres et proposez, après l’introduction, un sommaire qui dresse le plan général de l’article.
La pyramide inversée n’est malheureusement pas possible pour toutes les thématiques donc adoptez-la, seulement lorsqu’elle peut être envisagée. Si votre texte donne des conseils, comme ce billet, il est clair qu’elle ne convient pas du tout.
Le teasing
Alors que la pyramide inversée donne toutes les informations générales, le teasing crée du mystère et du suspens autour de la thématique. C’est une autre technique de rédaction pour une introduction pertinente, mais elle ne convient pas à tous les sujets.
Le teasing est fait pour éveiller la curiosité donc on l’utilise surtout pour annoncer une nouvelle ou un fait.
Lire aussi – Contenus web : comment les enrichir ?
La formule PAS
PAS signifie problème-agiter-solution. C’est une autre technique pour faire une introduction percutante. Vous commencez par annoncer le problème de vos lecteurs en leur faisant comprendre que vous savez ce que c’est. Si vous connaissez bien votre cible, la problématique évoquée doit les alerter et les inviter à lire le contenu.
Une fois la problématique annoncée, remuez davantage le couteau dans la plaie en mettant l’accent sur l’inconfort que génère le problème et sur ce qu’il entraîne sur la qualité de vie. L’objectif est de faire naître des sentiments chez les lecteurs et de les pousser à découvrir la solution. Pour cette étape, n’hésitez pas à appuyer vos dires par des études, des statistiques, des avis d’expert …
La dernière étape consiste à mettre en valeur la solution que vous proposez. Si les deux premières étapes ont été menées correctement, à ce stade, les lecteurs doivent être convaincus que votre solution est celle qui va les sortir de leur situation. Ils n’hésiteront donc pas à en lire davantage pour découvrir vos conseils.
Attention, même s’il faut suivre la formule, il faut quand même résumer les phrases pour ne pas avoir une introduction trop longue.
Comment poser une problématique dans une introduction ?
Toute introduction doit évoquer une problématique. C’est d’elle que part l’ensemble du contenu puisque ce dernier va essayer d’y répondre de manière pertinente. Il arrive que la problématique soit déjà formulée sous forme de question par le titre. Dans l’introduction, il faudra la présenter différemment. Elle doit être annoncée après « les quelques mots » qui suivent la phrase d’accroche.
« Les quelques mots » en question peuvent évoquer quelques éléments du contexte ou indiquer l’intérêt de l’article pour le lecteur. Il faut seulement éviter les phrases trop générales qui peuvent être utilisées pour n’importe quel sujet. Privilégiez les mots qui créent automatiquement des images mentales chez le lecteur et qui éveillent ses sens.
A lire – Comment donner plus de personnalité à ses contenus web ?
Quelle taille pour une introduction ?
Une introduction doit être courte, mais pertinente. En moyenne, elle doit faire un cinquième de la longueur du texte, mais ce n’est pas une règle obligatoire. Une introduction de quatre-cinq lignes peut très bien suffire. Il faut juste qu’elle soit la plus accrocheuse possible. Le plus important c’est qu’elle présente le contexte, annonce le thème et indique la problématique.
Si vous la rédigez trop longue, vous risquez d’en dire plus qu’il ne faut, or elle doit seulement attiser la curiosité sans dévoiler des informations majeures. Elle doit garder une part de mystère, sans être trop vague.
Et puisqu’elle est courte, veillez à ce qu’elle ne contienne aucune faute d’orthographe au risque de faire fuir les lecteurs.
A lire – Quel correcteur d’orthographe en ligne utiliser ?
Pour résumer : que mettre dans une introduction ?
Pour un contenu textuel, l’introduction idéale devrait se composer de cinq phrases ayant chacune leur utilité.
La première devrait annoncer le sujet, dans un style accrocheur, pour que le contexte soit établi dès le départ. Dans certains cas, elle peut également évoquer la problématique.
La deuxième doit développer légèrement la thématique sans donner trop de détails.
La troisième doit permettre au lecteur de se projeter ou de comprendre l’importance de l’article.
La quatrième doit évoquer la problématique si elle n’a pas encore été donnée par la première phrase. Elle doit expliquer pourquoi vous devez résoudre la situation au plus vite.
La cinquième est un appel à l’action, soit à lire la suite.
Derniers conseils pour faire une bonne intro
Pour rédiger une introduction en béton, retenez les points suivants :
- Les internautes et les robots crawlers sont vos cibles principales :
On pense souvent que le contenu d’un texte est destiné, uniquement aux internautes. Certes, le fond, les idées, les conseils … leur sont destinés, mais les robots crawlers en ont également besoin pour classer votre article dans les SERPs.
Par conséquent, même si Google privilégie l’expérience utilisateur (UX), il ne faut pas oublier le SEO. Il faut associer les deux et pour ce faire, utilisez le mot-clé principal dès la phrase d’accroche. Il doit être intégré naturellement pour rendre la lecture agréable aux internautes et pour indiquer aux robots crawlers de quoi parle l’article.
- La mise en forme de l’introduction ne doit pas être négligée :
Dans une introduction, vous pouvez mettre des expressions importantes en gras ou l’insérer dans un encart de couleur différente pour bien la mettre en valeur. Ce qu’il faut éviter ce sont les styles soulignés et les italiques.
Lire aussi – Rédaction SEO : comment structurer ses articles pour Google ?
- L’introduction doit reposer sur le principe de l’entonnoir :
Cela signifie que vous devez commencer par une phrase généraliste qui ne donne aucun indice précis au lecteur. Au fur et à mesure que les phrases s’enchaînent, vous allez vers la précision en évoquant la manière dont le sujet va être abordé.
Pour rédiger une introduction pertinente, il faut établir une stratégie réfléchie. Elle doit vous permettre de gagner la confiance des internautes et les encourager à lire la suite. Si l’introduction doit donner envie d’en lire davantage, chaque partie doit avoir le même effet et ce, jusqu’à ce que le lecteur arrive au point final ou clique sur un autre lien menant vers une autre page de votre site.